Bonjour,
En réponse à la remarque de Jean-Claude "pourquoi mettre du latin ...", il faut garder à l'esprit que ces documents paroissiaux étaient à l'usage des prêtres locaux et autorités diocésaines, que le droit canon s'imposait et que le latin y était en usage courant, que cette langue "morte" avait l'avantage de s'affranchir des parlers locaux, ce qui la rendait intelligible à tous les lecteurs (savoir lire n'était pas des plus courants il y a encore 150 ans).
N'avez-vous jamais remarqué, dans les notes en marge d'actes de baptêmes la mention "obit" ou "obit die ..." ? qui signifie "mort" et "mort le..." généralement suivi du nombre de jours écoulés entre le baptême et l'inhumation ?
Il était plus facile (et peut être également plus rapide) d'utiliser un mot latin plutôt qu'une périphrase en langue française (et parfois vernaculaire).
Pour ma part, dans ma famille, il y a des personnes de religion protestante qui, ayant émigre de leur région d’origine vers des cieux plus cléments (fin du XVI° siècle), faisaient baptiser, en l'absence de pasteur, leur enfants par des prêtres catholiques, les sacrements étant équivalents dans les deux religions. Et ces gens n'étaient pas des adhérents R.P.R. cher à Jacques CHIRAC ! Ces trois lettres étant l'abréviation de "Religion Prétendue Réformée", Gain de temps ! D'ailleurs les enfants et parents ne bénéficiaient pas de la mention "enfant légitime de" ou du mariage des parents, les noms des parents étant mentionnés dans la même forme que celle utilisée pour les enfants illégitimes sans la précision "né des oeuvres illégitimes de" ..
J'espère que ces quelques précisions pourront vous être utiles.